Anacarde : 36 usines de transformation opérationnelles en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire accélère la transformation locale de l’anacarde avec 36 usines opérationnelles et vise 50 % de transformation nationale. Un levier stratégique pour booster les exportations.

Premier producteur mondial de noix de cajou, la Côte d’Ivoire franchit un cap décisif en misant sur la transformation locale de l’anacarde. Pour la campagne 2025, le pays a déjà livré 322 747 tonnes de noix aux transformateurs locaux, atteignant 80 % de l’objectif annuel fixé à 400 000 tonnes.

À ce jour, 36 usines de transformation sont opérationnelles sur l’ensemble du territoire, témoignant d’une dynamique industrielle en pleine expansion. Du 18 janvier au 15 mars, ces transformateurs ont bénéficié d’un accès exclusif à la récolte, une mesure stratégique pour stimuler le développement local de la filière.

L’ambition du gouvernement est claire : transformer 50 % de la production nationale, estimée à un million de tonnes en 2023. Un bond significatif comparé aux 10 % de transformation enregistrés il y a seulement quelques années, rapporte l’Agence Ecofin.

Au-delà de la souveraineté industrielle, l’enjeu est économique. Les amandes transformées localement génèrent des revenus d’exportation nettement supérieurs à ceux de la noix brute, contribuant ainsi à renforcer les recettes du pays et à créer davantage d’emplois qualifiés.

Avec cette stratégie ambitieuse, la Côte d’Ivoire entend s’affirmer comme un leader africain de la transformation agro-industrielle, tout en donnant une nouvelle valeur à son or brun : l’anacarde.

Unscalci.com

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