Les autorités ivoiriennes consentent beaucoup d’efforts depuis plusieurs années pour améliorer le revenu des producteurs de café-cacao. La preuve, pour la campagne principale 2025, le prix bord champ du kilogramme de cacao est monté jusqu’à 2800 FCFA, tandis que celui du café est passé à 1700 FCFA. C’est la raison pour laquelle le gouvernement tient à ce que la production destinée à l’exportation soit de qualité. Pour se faire, le Conseil Café Cacao de Côte d’Ivoire (CCC-CI) a produit une note à l’attention des Sociétés coopératives et des acheteurs, pour leur signifier qu’une attention particulière sera portée sur le taux de matières étrangères et de déchets dans les chargements de cacao à l’entrée des usines.

 Désormais, les chargements de cacao qui seront contrôlés et dont les taux de matières étrangères et de déchets dépasseront respectivement 2% et 3% exposeront les contrevenants à des sanctions qui vont aller de la suspension de leur accès aux systèmes d’achat, au retrait de leurs agréments, en cas de récidive. Il s’agit pour le Conseil Café Cacao, de dissuader l’introduction volontaire de déchets et de matières étrangères (plantes séchées, bois, pierres, coque de cabosse et autres) dans les chargements à destination des usines par des acteurs indélicats qui s’arrangent souvent à gonfler le volume pour augmenter de façon illicite le poids de leur production à la pesée.

Le Conseil Café Cacao appelle donc les Sociétés coopératives  et les acheteurs au respect des bonnes pratiques de commercialisation et de qualité, en vue de préserver le Label Côte d’Ivoire.

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